L’île de Peng Chau est présentée dans les guides touristiques comme une petite île qui a conservé son atmosphère traditionnelle : pas de voiture, des commerces de proximité (un seul supermarché wellcome, la marque ici) et des resto typiques. Elle est située au large de la côte nord-est de l'île de Lantau et est connue localement pour ses temples, son industrie de la pêche et ses fruits de mer. Les 6000 habitants vivent donc de pêche et des visiteurs du week-end comme nous. Impossible de ne pas chercher à se faire une idée, d'autant que l'excursion figure en bonne place dans le guide "Hong Kong with kids" que je cherche consciencieusement à suivre depuis notre arrivée pour pouvoir dire "on a tout fait" à notre retour en France. On y accède en ferry au départ du pier 6, le même que celui qu'empruntent cette semaine quotidiennement les enfants pour leur stage de surf. Peng Chau devrait être quasi-absorbée dans le projet Lantau Tomorrow Vision qui a été annoncé l'année dernière par Carrie Lam, la chief executive de Hong Kong. On ne sait pas si ce projet verra le jour, surtout sans le contexte actuel, mais les Chinois ayant déjà prévu un pont pour connecter le tout à la Chine, il semble que tout soit déjà acté. Lantau Tomorrow Vision c'est tout simplement la récupération par remblaiement de 1000 hectares de terres entre les îles de Lantau et de Hong Kong, pour un coût total de 351 milliards de dollars HK. Le projet fait débat pour son coût mais aussi car il propose la construction d’immeubles en pleine mer sur des îles sorties de nulle part et qu’il faudra protéger de la montée des eaux et des typhons. Bref, dimanche on a filé en ferry (40 mn pour ce bateau pas rapide) vers Peng Chau. Le bilan est sans appel : traditionnel, ça veut dire dans son jus et de peu d’intérêt. Les plages ne sont pas nettoyées (les pêcheurs se font très bien à la boue et aux ordures quand ils accèdent à leur bateau pourri), et les commerces et les restos sont franchement d’un autre âge. Je n ‘ai pas trouvé beaucoup de charme à cette île. La randonnée phare jusqu’au sommet de Finger Hill n’avait pas d’intérêt, ce que les enfants n’ont pas manqué de nous reprocher. D’autant qu’il faisait chaud. Très chaud même. On s'est rendu dans la boulangerie incontournable de l'ile pour y acheter la fameuse galette de sésame. C'est tellement pas génial, qu'on comprend pourquoi c'est une spécialité qu'on ne trouve pas ailleurs. On n'est pas chez Kayser, c'est sûr. On a bien dégoté un petit café / bric à brac, tenu par une francophone, où Matthieu a racheté des brosses à dent en bois (ça vire à l'obsession). Et on déjeuné dans le seul resto correct des 3 pauvres rues du micro-village. Ici pas de front de mer où l'on choisit son poisson pour le faire cuisiner sur place. Grosso modo c'est riz avec viande ou avec anguille. Bon, le riz frit était bon et surtout il y avait la clim. Notre autre contribution à l'économie locale a été l'achat de glaces "maison": au Coca et au Fanta. On a quand même passé 4 heures sur place, heureusement que les garçons aiment gratouiller le sable même sale.
On a coché ce chapitre sur mon guide de Hongkong. On ne reviendra pas.
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