Deux choses font la spécificité de Hong Kong à côté de l'extrême urbanisation: la plage et la montagne. L'adage veut qu'on n'est pas vraiment résident hong kongais si on a pas mené à bien la randonnée mythique du dragon's back qui relie dans le sud-est de l'île de Hong Kong la montagne dite du dos du dragon à la plage de Big Wave. Cette plage est connue pour ses vagues donc et attire de très nombreux surfeurs. Avant de se lancer sur cette randonnée d'au moins 3 heures on a essayé de jauger l'appétit des enfants pour ce genre d'activité par un tronçon d'une 1h qui correspond à la fin de la rando. On est donc parti sur un sentier qui descend sur Big Wave. Bon c'est plutôt sympa mais on est loin de l'impression de marche solitaire dans la montagne. Déjà il y a pas mal de monde (on y était un samedi matin, je n'imagine ce que c'est un dimanche après midi) et surtout il y a des travaux pour rénover le sentier qui est quand même en grande partie bétonné. A Hong Kong, les sentiers sont en béton et en escaliers bien entretenus. Au bout d'une heure, et c'est tant mieux car Pierre commençait à en avoir marre, on est arrivé à la plage de Big Wave. Là c'était la bonne surprise. On a l'impression d'être en vacances dans une île des caraïbes. Un micro village sans voiture, entouré de vert dans la moiteur de l'été. Une plage avec plein de surfeurs, un café avec pizza et hamburger, des baraques en tôle qui louent des surfs et vendent des glaces. On a fait le tour, trouvé les "dessins primitifs" sur les rochers et pris quelques photos. Les enfants ont creusé le sable et découvert que sous le sable il y avait de l'eau (c'est dingue cela). On a du coup investi dans une pelle de ce nom. Pendant ce temps Matthieu a pris un maxi coup de soleil pendant une micro sieste. Il était déjà 16h. Un coup de Uber et on est rentré à la maison. C'était la bonne dose pour ce premier essai. On va attendre l'hiver prochain pour faire la version intégrale de Dragon Back.
0 Commentaires
Là franchement c'est trop!! mettre du fromage (en poudre) dans un gâteau au chocolat mais ca va pas la tête. A la décharge des chinois, le produit a l'air d'être coréen. Au vietnam on a vu des coréens (en groupe) attablés dans un restaurant. Leur guide leur servait leur indispensable kimchi qu'elle avait ramené de Corée.
A Hong Kong on peut tout autant manger des baguettes traditionnelles françaises (bon il faut aller chez Robuchon et c'est pas donné) que du street food local à base de serpent, crocodile et sang de je ne sais pas quoi (c'est bon pour la circulation des énergies). Tenter le croisement est dangereux et rarement réussi. A peine revenue de vacances - le post sur le Vietnam ne devrait pas trop tarder- que je râle. Pourtant comparé à Ho Chi Minh, Hong Kong c'est presque Lausanne. J'en arrive presque à trouver que les rues sont calmes. Mais quand même il y a tellement d'aspects qui rappellent le sous développement vietnamien et qui ne sont pas à la hauteur de ce que devrait être la perle de l'orient. Item 1: le sort réservé aux helpers
Item 2: les sans domiciles Ils sont très discrets, sous les ponts, à l'arrière des bâtiments. Il s'agit de personnes âgés... des invisibles. Les cartons sont pliés pendant la journée. Item 3 : L'hygiène Le bon point c'est qu'on est quasiment devenu végétarien. Alors que le métro débite sans discontinuer des messages de prévention sur les rhumes et les "bactéries", les étals des marchés n'ont pas l'air complétement aux normes. La photo a été prise en plein centre, à deux pas du financial district. Je ne pense même pas que les propriétaires des vélos en dessous de la viande qui goute y voient à redire.
Fresh and Organic... y a rien à dire. A Hong Kong ce qui est frappant c'est que tout le monde est accroché à son téléphone portable. On marche avec, on mange avec. Dans les transports personne ne se regarde: on fait des jeux, écrit ou regarde des photos. C'est différent de Paris. Sans doute que la propension à avoir son portable dans la main et devant les yeux tient au faible risque de se le faire voler. En tout cas, il n'est pas rare de voir des familles entières regarder chacun son portable, y compris au restaurant. Un jour on est tombé sur un groupe de gens avec des portables qui, sans se parler et a priori sans se connaître, étaient engagés dans une chasse au Pokémon. Il y en avait un qui avait 3 portables, ce qui a fasciné nos enfants.
Tous nos amis nous expliquent la difficulté de ne pas attribuer un portable à leurs enfants, même en primaire. Il est vrai que des filles du cours de théâtre d'Avril (8-10 ans) en ont un. Pour l'instant, on a pas de requête mais on va sentir la différence l'année prochaine avec l'entrée au LFI. Le temps passe vite. On est en avril, c’est la fin des vacances de pâques et on n’a pas encore fait le compte rendu des vacances de février ! Mais mieux vaut tard que jamais et voilà donc un rapide aperçu de notre séjour à Chiang Mai, en Thaïlande. Pour les vacances du nouvel an Chinois, on a donc quitté la (relative) froideur de Hong Kong pour le nord de la Thaïlande, ses montagnes, ses forêts, ses cités millénaires et ses minorités ethniques. Bon, en fait, avec les enfants il faut modérer les ambitions question aventure, et on s’est donc collé près de deux semaines dans un hôtel trop classe et très beau avec bungalow et piscine. Mais, encore une fois, Sandra nous avait concocté un planning aux petits oignons et bien chargé. Avec tout d’abord un agenda social fourni. On avait rendez-vous avec le tonton Pascal, de passage en Thaïlande au cours de sa demi année sabbatique et son quart de tour du monde (ou plus ?). Malheureusement, on n’a pu le voir qu’un seul jour pendant lequel les enfants ont pu lui grimper dessus et s’amuser à s’entasser à 6 dans les espèces de grands taxis collectifs qu’ils ont là-bas. Ensuite, on a retrouvé Candice, Fred et Hermine qui, entre deux séances de massage, ont pu s’adonner aux joies du mille bornes, de la bonne paie de voyage et du jeu des sept familles (la grande découverte de Pierre). Le menu des activités a été aussi bien chargé. A peine arrivés, on est reparti pour 2 jours au Elephant Nature Park, un grand refuge pour éléphants à une bonne heure de route de Chiang Mai. C’est en fait un centre qui recueille des éléphants en souffrance de tout le nord de la Thaïlande et même au-delà : des éléphants au dos cassé à force d’avoir porté des touristes pendant des décennies, des éléphants devenus aveugles à la suite de maltraitance, des éléphants rendus a moitiés cinglés à cause du stress lorsqu’on les a fait travailler en ville au milieu de la foule et de la circulation, des éléphants à l’arrière train broyé par des grumes de bois quand ils travaillaient en forêt avec des bucheron, des éléphants au pied arraché par des mines anti-personnel, etc. Bon, il va sans dire que tout cela a un côté un peu déprimant. Mais on a bien retenu la leçon à prodiguer à tous les touristes que nous sommes : ne pas faire de promenade à dos d’éléphant (ça fait mal), ne pas applaudir d’éléphants dressés à faire les malins dans des cirques ou dans parcs (ça les rend dingues). Et puis, au-delà de cette leçon fort instructive, on a pu rester deux jours à côté de pachydermes en liberté, à les nourrir (on a bien du distribuer 50 kilos de bananes à nous 5), leur jeter des seaux d’eau (consigne que Pierre, qui ne maitrise pas bien le concept de la métonymie, a pris au pied de la lettre) et puis juste à les regarder. De bons moments, au calme et sous un ciel bleu qui nous ont bien changé de Hong Kong. Ensuite, on a écumé quelques temples parmi les dizaines qu’on trouve à Chiang Mai. Il y en a des très vieux, réduits à de gros amas de brique effrités, il y en a des touts dorés, avec des statues d’éléphants qui sortent à moitié de la muraille, et puis le tralala standard des temples Thaï : des toits ornés de serpents, des bouddha dorés, des escaliers avec des serpents menaçants, des moines qui vaquent tranquillement à leurs activités de moines sans trop s’éloigner des ventilateurs, etc. Ajoutez à cela quelques musés (après moins de deux mois, je suis incapable de me souvenir de ce qu’ils pouvaient bien contenir), et une douzaine de pad thai arrosés de Shinga ou de Chang et vous avez l’essentiel de l’aspect culturel de l’affaire. Puis, avec les 3 filles, on a enchainé des activités plus spécifiques à la journée. A commencer par un trek, accompagné de notre guide : un vieux monsieur tout maigre avec encore moins de dents que Pierre. Après un voyage un peu long en voitures (plus un arrêt dans un marché pour faire les courses du pique-nique), on s’est mis à grimper dans la forêt vers une cascade qui se trouvait tout là bas là haut. A l’approche de l’heure du déjeuner nos guides ont commencé à couper des branches et des feuilles de bananiers pour préparer le repas : riz cuit (réchauffé en fait) dans des feuilles de bananier, poulet grillé, nappes et assiettes en feuille, cuillères découpées sur place dans du bambou. C’était rigolo. Sandra était en peu déçue car elle espérait une vraie leçon de survie, soit un peu plus que juste quelques bricolages de pique-nique. Le vieil édenté à même bien rigolé en sortant son briquet quand elle lui a demandé s’il allait nous montrer comment allumer le feu avec deux morceaux de bois. Bref, Koh Lanta, ce sera pour une autre fois, mais on a quand même fait une chouette balade et on est rentrés assez fiers de nos mômes qui se sont enquillé au total près de 5 heures de marche sans même raller. A part ça, on a aussi eu droit à la visite du musée des insectes avec plein de bestioles plus ou moins engageantes (on a appris à reconnaître des scorpions dangereux des autres : ceux dont il faut vraiment se méfier, c’est les petits de couleur clair et qui ont un dard plus gros que leurs pinces – bref tout le contraire de celui, mahousse, qu’on voit avec Sandra sur le diaporama). Il y a aussi eu la visite de la fabrique de papier à base de crottin d’éléphant (pour ceux que ça intéresse, la recette est simple : il faut récolter le crottin, le faire bouillir assez longtemps, le rincer beaucoup, le mixer, le mélanger avec un colorant pour qu’il ait votre couleur préférée, puis étaler la boule de pâte à papier humide sur un tamis très fin, faire sécher au soleil et il ne reste plus qu’à décoller la feuille). Et enfin, le cours de sculpture sur fruits. Pour cela, ceux qui auront la chance d’être invités à dîner chez Candice auront, je n'en doute pas, l'occasion d'apprécier ses talents. Voilà pour ce court résumé. Pour le reste, il y a les photos. |
C'est nousOn est 5 et on quitte Ménilmontant pour Hong Kong Catégories
Tout
|