Ce dimanche c'était la fête d'anniversaire d'Avril. On avait invité 15 gamins à Ryze ultimate trampoline pour une séance de jump suivie par un déjeuner d'anniversaire. La formule est pas mal car on arrive quasiment les mains vides et on repart avec les cadeaux sans avoir à gérer ni les enfants ni les déchets... On commande la nourriture (pour nous des pizzas) par deliveroo et les enfants ont plein d'espace pour sauter et courir. Même en étant toute seule, puisque Matthieu est resté avec Ulysse au lit pour soigner leur grippe, c'était gérable. J'ai pas trop géré d'ailleurs car les enfants ont l'habitude de la formule et vont et viennent entre les deux étages de l'établissement et pour l'heure du repas sous la supervision du staff de ryze qui vérifie la couleur de leurs bracelets. Avril a bien profité de son week end, elle avait invité une copine en sleep over dès le samedi et récupéré une autre en playdate après la fête d'anniversaire le dimanche. Elle a donc su résister aux microbes de son frère et de son père jusqu'à ce matin, lundi où les premiers symptômes de grippe, température et toux ont fait leur apparition.
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La grippe à Hong Kong c'est le sujet du moment. Il semble que les hôpitaux soient pris d'assaut, le gouvernement a même annoncé une prime pour le personnel soignant qui doit faire face depuis 2 semaines à l'afflux d'enfants et vieux. Quand j'ai demandé au professeur de guitare d'Ulysse un hongkongais pourquoi les gens allaient à l'hôpital alors qu'ils étaient sûrs d'y passer 12 heures d'attente, il m'a répondu qu'ici on pense qu'il n'est pas possible de se guérir sans voir de docteurs. Ce qui est fou c'est qu'il n'y a pas de services de médecins qui se déplacent, ce qui dans cet espace resserré serait quand même une bonne alternative à l'engorgement des urgences. Ici la gestion des virus est simple, elle est laissée aux familles et donc comme l'année dernière toute école touchée par plus de 3 cas de grippes devaient fermer. Les vacances du nouvel an chinois étant vendredi prochain, le gouvernement espère que l'épidémie de grippe s'éteindra d'ici la rentrée après les vacances. Les écoles ont commencé à fermer et mardi dernier on a reçu le sms fatal. Pierre avait donc gagné royalement 10 jours de vacances en anticipé. Trois jours plus tard les autorités annonçaient que c'est l'ensemble des maternelles qui devaient fermé une semaine avant le début officiel des vacances. La primaire n'est pas (encore?) concernée de sorte que j'ai commencé à planifier des playdates où Marika emmener Pierre et des sorties aux classiques Disneyland et Ocean Park. Mercredi, Jeudi et Vendredi Pierre avait donc son agenda bien plein. Et patatra, Ulysse a commencé à avoir de la température. Jeudi c'est Matthieu qui l'a gardé et Vendredi c'est moi pour nous assurer qu'il puisse se reposer (sans la présence de Pierre) et que Pierre qui lui n'était pas malade honore ses engagements.
Samedi c'est Matthieu qui a commencé à montrer des signes de faiblesse. On est quand même allé en famille à Disney on Ice le samedi matin mais Matthieu et Ulysse sont repartis assez vite se mettre sous la couette. Dimanche, malgré l'anniversaire d'Avril ils n'étaient toujours pas d'aplomb et donc on les a laissés au lit. Ca faisait 4 jours à 40 de fièvre pour Ulysse, et donc on est passé aux antibios qui restaient dans la pharmacie. On se saura jamais si c'est ça qui a marché mais ce matin lundi donc Ulysse n'a plus de fièvre mais toujours une bonne toux et la tête enrhumée de sorte qu'on va le garder au chaud une journée de plus. Matthieu va mieux aussi et a cours ce matin, moi c'est l'après midi. On va donc alterner pour assurer la garde pendant que Pierre part à Disneyland avec Marika retrouver des copains. Finalement cet arrangement est plutôt bon car ce matin au réveil Avril avait 38.5 de fièvre et toussait. Elle aussi est donc restée à la maison!! Espérons que tout le monde soit rapidement guéri et que ceux qui résistent Pierre et moi ne succombions pas à notre tour. Le week-end on déjeune systématiquement dehors. Ca change de la routine de la cantine de la semaine (pour les enfants et pour les parents) et des diners à la maison où alternent le riz frit, la purée, les pâtes et les légumes vapeur. Il y a énormément de choix à Hong Kong et au delà des "kid menu" il y a plein d'aspects qui sont la garantie d'un bon moment. Si le resto de sushi avec petit train (les sushis passent devant le client sur un espèce de tapis roulant) a longtemps tenu le haut du podium, les enfants préfèrent maintenant soit les restos de barbecue soit les restos avec animation. Par animation j'entends soit des restaurants pourvus d'écrans pour suivre des compétitions sportives. Je sais l'écran... mais quand même c'est sympa de pouvoir expliquer aux enfants les règles du rugby, tennis, baseball etc. Soit des restaurants qui ciblent les familles en proposant des salles de jeux. Nous venons de découvrir d'ailleurs un bâtiment entier dédié aux familles: magasins de jeux et jouets, salles d'activité et plusieurs restos qui proposent en vrac toboggans, bac à sable, circuit de vélo et même circuit de kart. A Hong Kong ce qui est épatant c'est que même si le concept semble chercher à ce que les adultes aient la paix tandis que les enfants jouent, les adultes suivent leurs enfants... pour éviter les accidents sans doute. Dans la piscine à boules les adultes sont donc plantés à attendre que leur progéniture descende le tobbogan. Le resto avec le bac à sable disposait d'un équipement sophistiqué pour se laver les mains et les pieds à la sortie du bac à sable avec trois sèche-cheveux pour bien avoir les pieds secs. Ici la crainte de la maladie pied-main-bouche est répandue et l'obsession des hong kongais pour l'hygiène nous fait régulièrement passer pour des gros crados. On a opté pour le Crazy Café, celui avec le kart. Les enfants ont enchainé les tours. On n'y vient pas pour la nourriture de toute manière. Mais bizarrement les "locaux" faisaient un tour ou deux et restaient à table avec leurs mômes rivés sur un écran, du coup les enfants en ont bien profité. Et c'est pas plus mal car ce n'est pas donné. Pour le dessert on est allé faire une séance de Bubble-soccer et Laser Game dans l'espace Crossfire. C'est ce qui nous avait à l'origine attirer dans cet endroit, assez loin dans les nouveaux territoires. L'espace Crossfire s'est finalement révélé décevant car petit. On espérait y trouver une alternative aux autres salles de jeux où les enfants se défoulent pendant les vacances comme Ryze ou Superpark.
C'était rigolo 30 minutes mais avec des enfants qui refusent de perdre au foot ou de perdre leur vie au lazer game, il n'y avait pas suffisamment de recoins pour éviter qu'ils crisent à tour de rôle d'être mené au score ou d'avoir été mis sur la touche de manière injuste etc. On avait pensé y organiser l'anniversaire d'Avril qui se fera le week-end prochain. Mais 10 gamins pendant 2 heures dans cette petite salle ça serait du suicide. On a finalement opté pour Ryze. Compte rendu la semaine prochaine normalement. Début décembre Pierre a commandé un skateboard au père Noël. Aucune idée de ce qui l'a motivé mais il était très assidu dans sa demande donc j'ai passé commandé.
On est allé récupérer le dit skateboard chez Decathlon avec Ulysse qui n'a pas manqué de vouloir choisir le sien. Il ne croit plus au père Noël et donc à bien compris que c'était moi qu'il devait convaincre. Bref, les deux skateboard attendant sous le sapin à notre retour de Birmanie. Après un peu de recherche sur internet je suis entrée en contact avec Kenneth, sales manager la journée et coach de skateboard le reste du temps. Rendez vous était pris samedi matin pour une première leçon. Kenneth est super, très pédagogique et ca a tout de suite accroché avec Ulysse même si le démarrage n'est pas très marrant: apprendre à monter et descendre en mettant bien ses pieds. Monter descendre, monter descendre... Pierre qui lui voulait n'en faire qu'à sa tête s'est mis à l'écart. Le coach est resté avec Ulysse qui a pu donc une fois la base établie faire ses premières longueurs. Il va falloir entretenir les choses en trouvant un endroit le week end pour faire de la pratique. En tout cas c'est plutôt un bon début. Dernières vacances de noël à Hong Kong. Du coup, on doit profiter de la région et faire l’impasse sur le retour en France (avec dinde et montagnes enneigées), traditionnel au sein de notre microcosme d’expat. Destination : Birmanie. On avait repoussé cette destination jusqu’à maintenant car on attendait que les enfants grandissent un peu. La Birmanie, c’est pas le bout du monde, mais ça reste un peu rude : c’est pauvre, les infrastructures (routes, hotels…) sont encore souvent très basiques et les opportunités d’activités « child-friendly » quasi inexistantes. Pas de plage, pas de piscine (de toute façon, il faisait vraiment frais), pas de petites excursions mignonnes pour voir des animaux ou faire des activités manuelles. On avait briefé les enfants : en Birmanie, à part visiter des temples, il n’y a pas grand-chose. C’est vrai. Mais pas totalement : même si l’essentiel de notre programme quotidien était composé de stupas et de bouddhas, le pays offre suffisamment de variété de styles, d’ambiances et de paysages pour qu’on trouve à s’occuper sans se lasser (bon, faut avouer, que le tout dernier jour, on jetait des regards blasés sur les temples de Bagan qu’on commençait à confondre sérieusement : « on l’a déjà fait celui-là, non ? ah ben en fait non »). Visiter la Birmanie, c’est relativement simple à organiser. Surtout pour moi, vu qu’une fois encore, chaque minute de notre quinzaine a été programmée par notre agent de voyage perso. Reste que, sur les grandes lignes, le Sandra-Tour n’avait que peu d’options. Les tensions politiques aux franges du pays et le faible niveau de développement conduisent tous les touristes à faire plus ou moins la même chose : Arriver à Rangoon, puis tracer un cercle passant par le Lac Inle, Mandalay, Bagan et retour à Rangoon. En somme, il y a deux grands types de touristes : ceux qui font le tour dans ce sens-là (comme nous), et ceux qui le font dans l’autre sens (comme nos amis Belges de Hong Kong qu’on a croisé à Rangoon au départ et à l’arrivée). Rangoon tout d’abord. Encore un endroit on l’on ne risque pas de passer notre retraite. C’est pas très très joli et pas très très confortable. Mais ça vaut quand même le coup. D’abord parce que ça fait partie des villes dont le nom suffit à faire scintiller l’imaginaire. Ensuite parce que les gens sont gentils et qu’entre les immeubles déglingués, grignotés par la végétation qui sort par les fenêtres béantes, il y a quelques chouettes choses à voir. Dont, des temples, bien sûr. Notamment l’immense pagode Shwedagon, qui contiendrait les reliques (des cheveux) de quatre bouddhas. C’est très grand, doté d’un stupa géant (qui accueille les précieuses reliques). Il y a surtout une foule et un tralala impressionnants. Tout autour du stupa, on a, à intervalles réguliers, sept espaces dédiés à chacun des jours de la semaine. Selon le jour de votre naissance, vous avez donc un lieu de culte, un Bouddha et un animal à vénérer (fleurir et arroser abondamment). Avril a récupéré un dragon, Ulysse le lion, Pierre le tigre, Matthieu une souris et Sandra un vague hamster. A cette occasion, on a appris qu’il y avait en tout 5 Bouddhas véritables : 4 ont d’ores et déjà fini leurs passages sur terre, le 5ème est à venir (si vous voulez tenter votre chance, faites-vous plaisir, mais d’après ce qu’on a compris, le concours est assez ardu). On voit aussi passer, à intervalles réguliers des processions et des groupes de gamins faisant un « stage » monacal (allez, hop, tout le monde en robe – rouge pour les garçons, rose pour les filles -, la boule à zéro et de longues journée assis devant les statues à ânonner vaguement). A part ça, on a aussi passé pas mal de temps à trainer dans le grand marché de la ville : les enfants se sont pris de passion pour les pierres semi-précieuses, on s’est équipé en longyi (ces longues jupes portées par les hommes comme les femmes), et acheté quelques antiquités qui sont venues encombrer encore un peu plus notre appartement de Hong Kong. Le marché de jade aussi valait le coup d’œil. Un dédalle de minuscules étals où des marchands proposent quelques cailloux verts ou blancs à une foule très compacte. Fumée de cigarettes, crachats rouges de noix de bétel, liasses de billets, mines patibulaires, inspections minutieuses des pierres, marchandages. Une ambiance de film… Après ces quelques jours à la capitale, on s’est embarqué pour le lac Inle. Un très grand lac, à moitié occupé par des potagers flottants. Les gens construisent de longs radeaux de bambous, les couvrent de terre et, comme le lac est peu profond, les arriment dans la vase avec des perches pour obtenir de longues lignes de terre cultivable. Impossible de mettre pied à terre ou de marcher sur les plates-bandes flottantes : tout se fait en bateau. C’est joli et simple à visiter : on loue les services d’un batelier qui nous promène de lieu en lieu dans sa grande barque. Et puis, comme on n’a pas 45 ans tous les jours, on s’est payé un tour en montgolfière. Vu le prix, on y est allés sans enfants. Départ à 5h du matin (aïe), traversée du lac en bateau, en pleine nuit et dans un froid piquant (aïe), jusqu’à une cour d’école qui servait de point de départ. Café-croissants pendant qu’une armée de birmans tire et pousse pour étaler et gonfler le ballon, et c’est parti. C’est tout doux et c’est beau. De haut, on se rend compte de l’ampleur des jardins flottants. Après une heure de vol, on se pose en douceur dans un champ, et on se fait ramener à l’hôtel où on a retrouvé nos enfants laissés à la garde attentive de l’Ipad. L’étape suivante était un treck de 2 jours : départ de Kalaw, dans les montagnes et redescente en pente douce vers le lac. Notre guide nous avait aménagé un programme allégé du fait du jeune âge de nos enfants : pas plus de quatre heures de marche chaque jour, si bien que cela s’apparentait à une longue promenade paisible. C’est la campagne. On passe à travers champs dans des paysages de collines et de terres rouges. On traverse des villages (maisons en bambou et paille, buffles, familles portant les vêtements signalant leur appartenance à telle ou telle ethnie). L’hébergement était prévu chez l’habitant. Avant de partir, on a dû passer de longs moments à rassurer les enfants en leur expliquant que non, ils n’auraient pas à dormir avec les cochons ni à partager leurs lits avec la grand-mère de la famille. Il n’en reste pas moins que c’était spartiate, et donc assez folklorique pour nos enfants. On s’est retrouvé dans une grande pièce (grand luxe, on avait la seule ampoule électrique de la maison !) au premier étage d’une habitation en planches. Des maigres matelas par terre, une odeur de feu de bois à couper au couteau (il faut dire que la cuisine était juste en dessous : un réchaud à charbon dans une pièce sans cheminée ni fenêtre) et les latrines dans une cabane au fond du jardin. On a dormi tant bien que mal en luttant contre le froid et on avait, au matin, la même tête que les candidats de Koh Lanta après une nuit d’orage. Après tout cela, on s’est payé une nuit dans un joli hôtel de luxe sur les bords du lac avant de s’embarquer pour un saut de puce en avion jusqu’à Mandalay. Deuxième ville du pays et bien plus petite que Rangoon, elle est tout aussi déglinguée. Pas de Uber ou Grab pour attraper des taxis, mais une app locale parfaite pour commander des tuk-tuks (en se serrant, on tient à 6, chauffeur compris). La ville, ancienne capitale royale, est fort bien dotée en temples. Ils sont un peu différents. On sent une certaine influence indienne, avec des peintures dorées et des petits carreaux brillants. On y a fêté la fin de l’année 2018. Très discrètement, vu que les Birmans semblent totalement indifférents à cet évènement. Il semble qu’on ait même battu notre record de couché de bonne heure un soir de Saint Sylvestre (et pourtant, on est sacrément bon à ce jeu là !). L’étape suivante, c’était Bagan. Si vous n’avez qu’une seule image en tête de la Birmanie, c’est sans doute celle-là. Bagan, c’est un très vaste ensemble de temples et stupas très anciens (ils sont contemporains de nos châteaux forts). Il y en a des centaines, en brique rouge, dispersés dans une grande plaine. Des très grands, des moyens, des tous petits. C’est joli tous ces clochetons de briques rouges dans la savane. Et puis c’est ludique. Le bon moyen pour se déplacer dans cet ensemble, c’est de louer des mobylettes électriques. Du coup, on peut sillonner les pistes sablonneuses, à la recherche des temples reculés. On joue aux explorateurs. Tous les temples accueillent au moins une statue de Bouddha. Dans les plus petits, ces statues semblent attendre paisiblement les rares visiteurs, dans la pénombre. Ensuite, on peut s'aventurer dans les couloirs, lampe torche en main, attentifs aux petits cris des chauves-souris, pour voir s’il n’y a pas un escalier permettant de monter vers le toit. En fin de journée, les toitures accessibles accueillent des grappes de touristes qui profitent du coucher de soleil. Bizarrement, tout le monde est très silencieux ; ça chuchote (bon, sauf nos mômes bien sûr) et ça profite paisiblement de la douceur du paysage. Le dernier jour, Sandra nous a tirés de notre sommeil pour assister à une séance de lever de soleil. Même ambiance tranquille (mais il fait plus froid) en attendant l’envol, au loin, des montgolfières (bien plus nombreuses ici qu’à Inle). Voilà voilà, il ne nous restait plus qu’à nous envoler à nouveau vers Rangoon, puis vers Hong Kong. 2019 était déjà bien entamée, et c’est la rentrée. Allez, un bon gros diapo. Hier Pierre était invité à un anniversaire, une gamine franco-hongkongaise qu'il n'apprécie pas plus que ça dans sa classe. Scarlet donc fêtait ses 6 ans et avait invité une petite dizaine de gamins de sa classe. On avait pris bonne note via une suite de textos qu'il fallait amener les couverts pour l'enfant invité (histoire de ne pas générer trop de déchets, ce qui est en soi une bonne idée) et qu'il ne fallait pas amener de cadeau, juste une carte avec un billet de max 50 HKD (6 euros) pour qu'il y ait un gros cadeau comme un vélo par la suite. Le père expliquait dans le détail qu'il ne voulait pas que sa fille qui avait été couverte de cadeaux à Noël croule à nouveau sous des tonnes de cadeaux, ce qui n'était ni bon pour elle ni pour la planète. Cette initiative iconoclaste pour Hong Kong nous a plutôt séduit et également grandement facilité la tâche d'autant qu'on ne connaissait pas Scarlet. Le dernier message reçu nous invitait à déguiser notre enfant pour une boom avec comme conseil une tenue disco et une référence à Abba. Pierre et Scarlet n'ayant que 5/6 ans on s'est évidemment dit que c'était sans doute attendre beaucoup d'enfants si petits qu'ils apprennent la chorégraphie des meilleurs tubes de Abba mais bon. Le jour J on était donc là à l'heure dite avec Pierre bien dans le thème. On avait utilisé la matinée pour finaliser la tenue en trouvant la perruque, les lunettes et le noeud papillon sur Hong Kong Island (tant pis pour les dommages écologiques inévitables que la production de ces biens non essentiels ont impliqués). On s'est retrouvé dans le clubhouse (la salle commune de la résidence) de nos hôtes pour comprendre qu'ils n'avaient pas mégoté sur la fête. Il y avait là deux animateurs d'une société d'animation pour enfants en train de monter une sono digne d'une fête de mariage. On était parti pour laisser Pierre et aller faire un tour en vélo avec les deux grands mais comme ils connaissaient des enfants et se sont mis à jouer on est en fait resté. Il fallait quand même faire honneur au superbe buffet varié (sushi, saucisson, fromage, fruits, gâteaux) et au sublime gâteau d'anniversaire en forme de licorne. Les animateurs ont enchainé les animations musicales et les jeux de sorte qu'on a pas trop vu les enfants ce qui est quand même l'objectif de l'investissement j'imagine. Surtout, la musique était quand même assez forte pour décourager les discussions poussées entre adultes mais chacun de notre côté Matthieu et moi avons rencontré quelques parents sympas, dont une instit, une bibliothécaire et un correspondant AFP. Sans doute qu'aucun d'entre eux ne cherchera à dépasser les dépenses de l'anniversaire de Scarlet qui selon nos petits calculs dépassaient les 1000 euros. Bon quand on aime on ne compte pas...
On est sorti de là à 18h les estomacs remplis, un coup de taxi et une assiette de petits pois qui n'a enchanté personne, tout le monde est allé se coucher. Surtout Ulysse qui avait bien profité des déguisements fournis par l'organisation!! Voilà les 5 tableaux commandés au village des peintres de Shenzhen il y a quelques semaines.
Le choix des couleurs par les enfants rend le tout très Mondrianesque. Chacun des enfants était un peu perplexe mais je trouve que cela ressemble quand même beaucoup: les regards d'Ulysse et d'Avril sont vraiment bien captés. Il va vraiment nous falloir un grand logement avec plein de murs pour afficher l'ensemble de nos acquisitions ici. |
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