Depuis notre arrivée à Hong Kong les enfants ont essayé de nombreuses activités. Il fallait les occuper hors de l'appartement trop petit et surtout relâcher la pression sur Marika qui se retrouvait dés 14h avec les 3 enfants après la fin de l'école. Ces activités sportives et culturelles ont été les rares occasions de rencontrer des vrais Hongkongais à travers les coachs. Ils étaient jeunes et vraiment enthousiastes pour transmettre leurs passions à nos enfants. Ils ont tous réagi à l'annonce de notre départ avec résignation, car cela fait forcément écho à leur propre interrogation sur les perspectives de vie à Hong Kong. Les enfants ont tenté pas mal de chose sur ces 4 années. Ils ont commencé avec de la boxe et de la gym "antigravité" dans une salle de Central à coté de leur école de l'époque qui a fermé sans aucune anticipation au bout de 9 mois. Ici les commerces ferment sans prévenir et il y a une rotation très impressionnante des baux commerciaux en raison du coût astronomique des loyers et du peu de protection accordé aux locataires. Les enfants ont enchainé avec du Kung Fu et du tennis jusqu'à ce que leur rentrée au LFI leur offre la possibilité de faire des activités extra-scolaires sur le site du lycée même trois après-midi par semaine. Les deux jours restant on a commencé des cours de musique dans une petite école en face de la résidence. Avril et Ulysse ont débuté par le piano. Il a fallu se rendre à l'évidence qu'ils n'étaient pas très motivés. Ulysse puis Avril a basculé sur de la guitare avec un prof qui venait à domicile. La encore, comme aucun des deux ne touchait à la guitare entre deux cours, les progrès ont été limités. Il n'y a que Pierre qui n'a jamais trop rechigné à aller à son cours de ukulélé mais avec un résultat peu identifiable si ce n'est qu'il aime écouter de la musique. C'est le plus mélomane des 3 mais sans don particulier pour la pratique de la musique pour autant il semble. Pas sur que la musique soit une activité que l'on reprendra à Sceaux. On ramène guitare et ukulélé dans le container... On verra. Avec la fermeture de l'école en raison du coronavirus j'ai dû trouver de nouvelles activités les après-midi pour les enfants après leur matinée de "home schooling". Avril avait demandé des cours de dessin et d'allemand. Pour l'allemand elle est allée au Goethe Institute. Pour le dessin on a trouvé une prof très sympa qui est venu une fois par semaine. Se sont enchainés loup, cheval, tigre etc. Avril affiche un intérêt certain pour le dessin et aimerait continuer à Sceaux c'est déjà ça. Les trois enfants n'ont pas trouvé de terrain d'entente sur les cours de skate et roller. Ulysse a montré son intérêt pour le skate tandis qu'Avril n'a pas voulu s'y essayer et a suivi des cours de roller à la place ce qu'Ulysse a refusé de rejoindre. Pierre a suivi sa soeur sur les rollers et dernièrement il s'est aussi mis au skate. Il faut dire qu'Ulysse ces derniers temps a systématiquement trainé des pieds pour toutes les activités extérieures car comme il dit "la seule chose qu'il souhaite c'est rester les fesses dans son pouf à lire". La seule activité pour laquelle il est plutôt partant c'est le tennis. Clairement il est le meilleur des trois et ça c'est sans doute un aspect fondamental pour sa motivation. Je pense qu'il n'a pas donné suite aux rollers car sa soeur était meilleure que lui. Le tennis grâce à une coach française (ce qui aide quand même pour la compréhension) a donc encore grâce à leurs yeux à tous les trois. Avril est contente d'y retrouver une autre fille française. Ce qui ressort de toutes ces activités essayée c'est qu'ils ont tous les trois une préférence marquée pour des activités collectives notamment si c'est avec d'autres français. La seule exception peut-être a été le rugby mais là aussi il y avait quelques gamins francophones. C'est franchement le grand regret de cette année, l'arrêt brutal des entrainements et des compétitions de rugby car les enfants, et surtout Avril, s'y sont révêlés. La programmation des activités de l'été a tenté un petit panachage. Heureusement que leurs âges rapprochés permettent de les mettre ensemble le plus souvent. Ce n'est peut-être pas leur idéal mais en terme de logistique c'est nécessaire.
Les enfants vont commencer par une semaine avec tennis le matin au club français et coding l'après midi (en anglais mais avec 3 autres français - le coach va s'arracher les cheveux). Ensuite une fois qu'on sera à l'hôtel ils partiront sur la journée: la première semaine dans un camp multisport à l'intérieur d'un établissement scolaire (y aura la clim) et la suivante et dernière semaine à Hong Kong pour nous dans un camp de multi-activités sur l'île de Lantau (escalade, gorge, kayak, survie). Normalement il y a une nuitée organisée sur la semaine: on verra s'ils sont partants.
0 Commentaires
Nos quatre années à Hong Kong ont été riches en découvertes et en expériences. Cela restera aussi, sans aucun doute, comme une série incroyables de voyages dans toute cette partie du monde. Notre bon vieux sac qui nous a accompagné dans tous nos périples en témoigne. On avait commencé à collectionner les drapeaux des pays visités avec les enfants, bien avant de venir à Hong Kong. Dès la naissance d'Avril, on les a cousu sur le sac à dos de portage dans lequel nous avons trimbalé chacun de nos enfants. En quittant la France, puisque Pierre était déjà trop grand pour être porté, nous les avons découpés pour les recoudre sur ce bon vieux sac. Et la collection s'est rapidement agrandie. En quatre ans, nous avons exploré un grand nombre de pays :
Chine, Taïwan, Macao, Corée, Vietnam, Thaïlande, Cambodge, Philippines, Indonésie, Malaisie, Singapour, Birmanie, Japon, Australie, Népal. Certains de ces voyages ont été longs et particulièrement mémorables (Australie, Népal, Birmanie, Cambodge). Certains ont été des fenêtres ouvertes sur des cultures dont on ne savait rien, et qu'on n'avait jamais envisagé sérieusement d'aller découvrir avant de vivre en Asie, mais qui nous ont touché (Malaisie, Philippines, Taïwan, Népal...). Certains, comme le Japon ou la Corée, ont été beaucoup trop courts pour satisfaire notre envie d'en voir plus. Tous ont été une grande source de bonheur, une masse de souvenirs et un sentiment de satisfaction et parfois de fierté de voir nos enfants s'adapter aux cultures, aux climats, aux conditions de voyage, d'apprendre à observer et découvrir et, parfois, de s'émerveiller devant des temples dorés ou des paysages exotiques. De fait, les écussons sur le sac se sont avérés être bien utiles : les enfants sont assez fiers de voir ces certificats de grands voyageurs, et les drapeaux les aident à fixer leurs souvenirs, à éviter autant que possible qu'ils disparaissent ou se confondent les uns aux autres. Et puis il y a les deux écussons restés sur le carreau : le Tibet et la Mongolie. Ces deux destinations dont on rêvait et où l'on se voyait déjà pousser encore les aptitudes au voyage de nos enfants étaient au programme de l'année 2020. Elles ont été sacrifiées sur l'autel du coronavirus. On compte bien continuer notre collecte dans les années à venir, en ajoutant notamment quelques drapeaux européens. Mais il faudra peut-être trouver un autre sac : celui-ci commence à se faire vieux et, lors de notre dernier voyage en Malaisie, un singe curieux lui a laissé quelques vilaines cicatrices. Dans 10 jours, c’est le déménagement. Ensuite, on doit quitter l’appartement pour le laisser aux peintres chargés d’effacer les traces de notre passage. On va ensuite passer deux petites semaines à l’hôtel. Et puis, le 25 juillet, ce sera le vol de retour vers Paris.
Notre aventure hongkongaise touche à sa fin, et ça nous mine le moral. Depuis un petit mois maintenant, on est entrés dans la période des derniers. Derniers jours d’école (aujourd’hui et demain). Dernières fois qu’on verra nos enfants partir au petit matin dans leurs uniformes maintenant bien déglingués. Dernier cours de skate ce samedi. Derniers emprunts de BD à la bibliothèque de l’alliance française. Dernières bières échangées avec les différents groupes d’amis. Derniers trajets en bus à impériale. Dernières fêtes d’anniversaire… Dès que l’on va quelque part, sur telle ou telle plage, dans tel ou tel quartier, on regarde autour de nous en se disant que c’est sans doute la dernière fois qu’on passe par ici. Tous les matins et tous les soirs on regarde la vue sur Hong Kong depuis la baie vitrée de notre appartement, en se disant que c’est les dernières fois qu’on y verra le lever du soleil, les nuages qui s’accrochent autour du Peak, le balai des ferries qui chaque soir ramènent chez eux les habitants des îles… Cette vue qui a rythmée nos journées depuis quatre ans est d’autant plus belle qu’on a jamais profité d’une aussi longue période sans aucune pollution. Quand l’air est aussi clair, la lumière est étincelante et le spectacle est magnifique. Bref, on a le blues. Ce sentiment est d’autant plus fort, que ces derniers mois pendant lesquels les voyages étaient impossibles, nous ont contraints à pousser plus avant l'exploration de notre petit territoire. On n’a jamais autant apprécié Hong Kong que cette année. Le fait de sortir encore plus des sentiers battus et de découvrir mille endroits excentrés et attachants. Le fait qu’on a le sentiment d’enfin comprendre un peu mieux les gens et la société hongkongaise depuis que les protestations de l’été dernier nous ont poussées à nous y intéresser d’avantage. Le fait aussi que les mesures de distanciation sociale ont eu pour conséquence de réduire fortement tout ce qui est le plus désagréable ici : la foule compacte partout, les embouteillage, le bruit insupportable et la pollution. Et puis la fin de notre passage ici coïncide avec la fin d’une époque pour Hong Kong. La reprise en main du territoire par la Chine semble définitive et sans retour. Il y a bien les élections de septembre, mais l'arsenal juridique qui se met en place laisse très peu d'espoir d'un maintient d'une pleine liberté de ton pour les hongkongais. On est assailli par les publicités pour les VPN. Tous ceux, locaux ou expats, à qui on dit qu’on rentre en France nous demandent si c’est à cause de l’évolution politique. Tous semblent résignés à voir une page de l'histoire de hongkong se tourner à jamais. Il semble que toute la ville déprime avec nous, et nous avons le sentiment que, même si on revient un jour, ce ne sera plus la même chose. Les enfants semblent mieux résister à la nostalgie. Ils attendent avec impatience que commence leur nouvelle vie. La perspective d’atterrir dans une grande maison, avec des vraies chambres, un grand jardin et la possibilité d’aller et venir à vélo semble les enchanter. La promesse d’une plus grande liberté et d'une vraie autonomie aussi : pouvoir aller au parc ou chez des copains à quelques rues de chez eux sans que les parents échangent 25 messages sur WhatsApp et les accompagnent en taxi à l’autre bout du territoire. On en reparlera en octobre quand ils vont réaliser qu’il faudra remiser les short et sortir les manteaux et les bonnets. Et tout de même, même s’ils ne nous en disent rien, on les a surpris ce dimanche matin à fabriquer des petits pendentifs « amis pour la vie ». Une forme de blues, assurément. Sans doute espèrent-ils se faire bientôt de nouveaux copains, des vrais, pour longtemps, qu'ils peuvent voir quand ils veulent et qui ne risquent pas de disparaître à tout moment. L'année a été bonne pour Pierre dans sa classe de CPG. Il s'y est fait de nouveaux amis Gabriel (premier en haut à gauche), Alex (deuxième en partant du coté gauche en haut) et Adame (troisième) tout en gardant ses copains initiaux Léon (qu'il connait depuis son arrivée à Hong Kong aux petits lascars) et Amaury et Raphaël qui étaient déjà dans sa classe en Grande Section.
Ce sont les noms qui sont sortis pour l'invitation à la fête d'anniversaire qu'on fera samedi. La date approchant il a cherché à rajouter des noms de filles mais comme il veut faire une Foot Party je lui ai dit qu'on allait rester à 7 garçons et que Matthieu (ou Ulysse selon son humeur car avec Pierre ça va et vient) équilibrerait les équipes pour faire un 4 contre 4 dans la salle climatisée de la résidence qu'on a réservée pour l'occasion (dehors il fait trop chaud). Malgré la disruption (pas d'école pendant 4 mois et une institutrice régulièrement absente) il a fait le plein de relations sociales dans un bon groupe. Il n'y a a priori pas tellement de départ, seuls Pierre et Sixtine (qui était elle aussi aux Petits Lascars) rentrent définitivement en France pendant l'été. On espère que Pierre retrouvera facilement une petite bande pour faire du foot à Sceaux. On est rentré dans la dernière séquence. Plus que deux jours d'école. Mercredi 1er Juillet (anniversaire de Pierre) c'est le début des vacances en même temps que la fête "nationale" de Hong Kong. Jour férié donc. On ne sait pas encore ce qu'on va faire, en tout cas on va éviter les zones où dans un dernière rebond désespéré les hong kongais vont peut-être tenter d'exprimer leur opposition au régime chinois. La Chine a tout verrouillé, il y a des policiers et des barrières partout. Au moindre rassemblement pour chanter ou scander des slogans anti-gouvernement, les policiers ne lésinent pas. Ils arrêtent, gazent. Avec la nouvelle loi "National Security Law" qui devrait passer demain sans que l'on sache encore ce qu'elle contient, le pire est annoncé. Les sanctions peuvent aller jusqu'à perpétuité, rien que cela... et la loi sera rétroactive. De quoi refroidir les envies de critiquer le régime, taguer des slogans, ne pas chanter l'hymne chinois comme ce qui est maintenant imposé dans les écoles... Cette évolution nous permet de ne pas avoir trop de regret quant à notre départ. A l'université où l'ambiance était déjà très morne en raison du coronavirus, les rares collègues qui avaient affiché leurs opinons politiques ont cherché un plan B. Les départs ne pourront que s'accélérer car tout est possiblement sensible en Chine: le recours à des manuels occidentaux, la mention de ratés dans les réformes. Pas besoin d'être un critique du grand bond en avant pour sentir la pression à reprendre à l'identique les poncifs de la propagande chinoise: la réussite magistrale en termes de réduction de la pauvreté, la stratégie amicale d'aide aux pays pauvres, les bienfaits des visionnaires "routes de la soie".
Personne n'est dupe chez nos collègues mais bon il n'y a rien à gagner et tout à perdre à ne pas suivre le mouvement. Chez les expatriés il y a la même ambivalence. Les "protests" comme on dit ici n'ont amené que des problèmes à notre échelle: fermeture d'école, impunité renforcée des policiers, tensions sociales et disruption des opportunités économiques. Beaucoup chez ceux qui ne sont de passage pensent tout bas que c'est mieux si ça s'arrête même cela veut dire que Hong Kong va doucement glisser vers le modèle chinois. Evidemment pour nos amis journalistes ou académiques c'est une autre perspective mais tous, finalement pourront partir, et même s'ils en sont attristés, ne pourront que laisser les millions de Hongkongais à leur triste sort. Il est d'ailleurs vraiment difficile de savoir quel est la part de locaux qui est résigné, opposé ou même content de la reprise en main de Pékin. Il n'y a quasiment plus de manifestations car tout regroupement est sanctionné en utilisant les mesures anti-Covid 19 qui interdisent toujours les rassemblements à plus de 50 en extérieur. Comme il n'y a pas de limites pour les rassemblements en intérieur, la logique est clairement d'empêcher les manifestations. Il y a bien eu le 14 Juin avec ces quelques milliers de contrevenants qui se sont rassemblés pour commémorer le massacre de Tien An Men mais depuis plus rien tant la police arrête de monde en préventif. La période sans école a évidemment eu pour conséquence que les enfants n'ont pas vu tous leurs copains, notamment ceux dont on ne fréquente pas les parents ou qui habitent loin et avec lesquels organiser des playdates est compliqué. Celui qui en a le plus pâti c'est Ulysse même si il a vu régulièrement les jumeaux de nos amis les week ends. Ces meilleurs amis sont Enrique, Enzo et Cameron (de gauche à droite sur la photo). Enzo est parti en Allemagne à Noêl. Les deux autres sont à moitié hongkongais et du coup ils sont restés quasi confinés pendant 4 mois. Pour Pierre ca a été plus cool car on a pu organiser des playdates avec ces copains Raphael, Amaury et Léon, chez eux ou chez nous. Avril elle a profité de la proximité avec Juliette (avant qu'elle déménage) et de notre proximité avec les parents de Paola pour voir autre chose que des garçons. Depuis cette semaine Pierre bénéficie de playdates quotidiennes car il sort de l'école à 11h20 et doit attendre son frère et sa soeur qui ne sortent qu'à 14h15. D'autres enfants sont dans le même cas et donc se retrouvent pour pique-niquer et jouer au vélodrome à côté de l'école. Il revient dégoulinant, car quand même il fait chaud. Deux jours par semaine je lui ai trouvé un plan plus calme, chez Claude une copine de sa classe, qui habite juste en face de l'école. déjeuner et jeux en intérieur avec Claude et ses deux petits frères. C'est pas mal en temps de pluie d'ailleurs car le mois de Juin est connu pour ses orages et son temps pourri. On a pas été épargné, surtout le week end d'ailleurs. Ca a clairement limité mon programme de ballades. Le mois de juin voit reprendre les anniversaires et leur sleepover associé. On n'a pas vu Avril du week end la semaine dernière, elle est rentrée bien crevée de son séjour sur l'ile de Lamma où Iluh l'avait conviée.
Ca y est le compte à rebours est lancé. On quitte l'appartement le 9 juillet, encore 15 jours de camp divers pour les enfants et notre avion est prévu le 25 juillet. Après l'annulation des billets d'origine via le Vietnam on vient de rebooker un vol sur Air France, mais il risque d'être annulé lui aussi. Hong Kong va maintenir la quinzaine pour toutes les arrivées hors Chine jusqu'en septembre, je ne suis pas sure que beaucoup de familles feront l'aller-retour traditionnel vers la France, et donc que tous les avions annoncés volent vraiment. On espère donc revenir, mais peut-être via Amsterdam ou un peu avant le 25 juillet s'il faut prendre un vol un jour avant, qui lui sera confirmé. Matthieu et moi sommes donc maintenant dans les préparatifs du départ, les résiliations de contrat, les démarches pour apurer les impôts ici, etc. Pas très joyeux. Les sources de satisfaction sont ailleurs, notamment dans les derniers achats avant le départ. On est donc à l'affût de ces objets vus mille fois mais jamais achetés alors qu'ils sont incontournables à tout résident de Hong Kong. Le week end dernier nous avons jeté notre dévolu sur un jeu de majong dont Matthieu a appris les règles dans la douleur sur internet, et ce week-end on a investi dans des moules à gateaux et autres ustensiles de cuisine locale. C'est l'occasion de faire des achats dans des magasins qui n'existent qu'ici : des échoppes à même la rue ultra spécialisées, de quelques mètres carrés tenues par des vieilles personnes dont l'anglais nous surprend mais qui témoignent d'un autre temps, d'une époque en voie de disparition avec la multiplication des shopping malls climatisés.
On est presque sur un retour à la normale ici malgré la découverte d'un cluster de covid-19. Après 15 jours sans rien, une femme a été dépistée positive ainsi que son mari puis ses voisins, collègues etc. Le gouvernement a saisi l'occasion pour repousser encore de 15 jours la possibilité de se réunir à plus de 8. A la trappe la veillée pour commémorer le 4 juin 1989 mais surtout la réouverture des playgrounds, terrain de foot et club de rugby. Les choses progressent par contre au niveau de l'école. Pierre a repris comme Avril et Ulysse l'école en matinée le 1er juin et on nous annonce pour lundi prochain (8 juin) la reprise du rythme normal sauf pour les CP. Ca c'est un peu la tuile car on a arrêté le bus donc c'est Marilka qui va chercher les enfants et il n'est pas commode de faire deux aller retour en l'espace de 3 heures, car l'heure normale de fin de journée à Hong Kong c'est 14h15. Il n'y a plus d'activités extra-scolaires. Bon c'est mieux que rien et on va essayer d'organiser pique nique et playdate pour Pierre du temps de midi aux abords de l'école.
Pierre est en tout cas content de retourner à l'école, mais pas autant que ses parents qui n'en pouvaient quasi plus de lui faire l'apprentissage à la maison. C'est néanmoins moins sympa qu'avant, pas de jeux, masque en permanence sur le museau... Ce qui est bien par contre c'est que comme il n'y a plus sport, il peut prendre l'uniforme qu'il veut sans contrainte!! |
C'est nousOn est 5 et on quitte Ménilmontant pour Hong Kong Catégories
Tout
|