Il ne quitte plus mon sac à dos. J'ai enfin reçu mon détecteur portable de pollution Plume, commandé alors qu'il était en phase de prototype il y a plus d'un an. Il est maintenant de tous mes trajets. Je l'ausculte avec anxiété dès que j'entre dans un bâtiment, quand j'en ressors, quand je prends les transports. Il est très discret et peu en une pression de doigt afficher une couleur assez informative: vert c'est super, jaune moins bien, rouge c'est pas top, et violet c'est dangereux. Premier constat, la pollution est très localisée: d'une rue à l'autre on passe du vert au violet. Deuxième constat les intérieurs peuvent être plus pollués que les extérieurs. Si les centres commerciaux sont visiblement dotés de filtre, de nombreux restaurants sont juste mal ventilés et surtout il faut se méfier du métro. Illustration avec mon trajet quotidien de chez moi, en bas à droite vers la faculté (en haut à gauche). Je sors de chez moi m'assois dans le métro après alors largué les enfants à leur bus scolaire à 7h30 puis j'arrive 30 minutes plus tard à l'arrêt de la faculté. Entre les deux un long tunnel dans lequel mon GPS est un peu perdu. Regardez bien c'est là où ça devient violet. C'est encore plus clair sur le relevé minute par minute: entre 7h36 et 7h46 je suis pendant 10 minutes dans une concentration toxique de particules, mal dispersées par le système de ventilation. Moralité, je porte un masque anti-pollution!! Et je suis très contente de moi!!
Ici il est assez courant que les gens portent un masque chirurgical pour garder pour eux leurs bactéries ou virus et limitent la contagion de leur grippe. Du coup ils ne tiquent pas et doivent penser que je suis malade. Il est évident que le métro parisien ne doit pas être mieux... j'ai même lu que la RATP allait installer des filtres à particules dans les gares les plus touchées. J'ai hâte de tester cela in vivo à notre retour cet été!!
0 Commentaires
Laisser une réponse. |
C'est nousOn est 5 et on quitte Ménilmontant pour Hong Kong Catégories
Tout
|