Nous n'avons pas résisté à grimper en haut de la tour Eiffel du Parisian casino. L' occasion était trop belle nous disposions d'un coupon d'entrée gratuit pour le premier niveau, le billet coute quand même 12 euros (mais inclut le sommet). Une vue sur les casinos alentours et un cliché immortalisant notre visite. Vous noterez la grille remplie de cadenas.. so French! Nous avons enchainé avec Studio City, un casino/entertainment center qui offre des spectacles de magie et un simulateur de vol dans une batmobile (de Batman). On a tout fait. Pas de photos hélas.
Juste un cliché de Pierre (et Thomas) avec le magicien vedette du spectacle hallucinant type "David Coperfield" où ont disparu devant nous (on était au premier rang) pelle mêle deux motos, 4 bonhommes, où est apparue une voiture de course, où le magicien s'est volatilisé d'un caisson en feu... Bref on en a eu plein les yeux.
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Le week end dernier, nous sommes allés à Macao, au Galaxy Hotel pour profiter du Grand Resort Deck. C'était prévu de longue date ... il faisait malheureusement moche. Il a néanmoins plu moins qu'à Hong Kong où, apparemment, il pleuvait des seaux d'eau. Mais il pleuvait un peu quand même et la piscine/plage sous la pluie c'est quand même moins bien que par temps ensoleillé. On a retrouvé Lucas et Thomas pour une journée de l'ouverture à la fermeture dans cet ensemble de piscines, toboggans, circuits d'eau, le tout dans une ambiance assez surréaliste, une plage avec du sable, la présence de sirènes et de divers animaux aquatiques. Les enfants s'en sont donnés à coeur joie en dérivant dans les couloirs d'eau et dans les toboggans. Il fallait faire la queue alors qu'il y avait pas grand monde car un surveillant n'autorisait qu'un départ à la fois alors qu'il y avait 3 toboggans et attendait que le baigneur soit arrivé de peur d'un accident. La "précautionite" aigüe des chinois commence à me taper sur le système ... On a patiemment attendu notre tour aussi pour faire de la grosse boule en plastique. Bilan de la journée: notre peau était toute ramollie et bien javellisée, les enfants bien claqués (des sushis et au lit) et les parents avaient presque pu discuter entre eux en laissant les 4 grands se gérer entre eux. Il faudra y retourner quand il fera plus beau, en septembre prochain...
Suite de notre grand week end à Taipei. Au menu de cette seconde partie, pour commencer : le zoo. Rien de bien excitant là-dedans, mais c’est accessible en métro, et ça fait toujours une bonne demi journée d’occupée sans faire hurler les enfants. Tout de même quelques pépites dans la collection du zoo de Taipei : des panda (mais ça, on est déjà blasés) et des koalas (une première, je crois pour nous). L’avantage du zoo, c’est aussi qu’il est très proche du départ d’un immense télécabine qui nous emmène sur les hauteurs dominant Taipei. Le voyage est très chouette, au dessus de la verdure, et de là-haut on a une jolie vue, depuis un petit village touristique, avec - forcément - ses vendeurs de bouffe en tout genre qui occupent les deux côtés de la voie. Mais tout est paisible, un peu comme un petit village de France, des Alpes ou d’ailleurs, en plein été, sur la route des vacances. On s’est offert une petite heure de promenade avec des enfants pleins de bonne volonté, même après leur déambulation matinale au zoo. Là, on peut voir à quel point Taipei est petite, aérée, entremêlée de collines verdoyantes… et dominée par LA tour qui trône définitivement au-dessus de ce petit monde. Dernière activité de la journée : sortie nocture au spectacle. Sandra m’avait envoyé un lien internet en me disant qu’il y avait un spectacle de cirque à Taipei et que je n’avais qu’à réserver des billets. Ce que j’ai fait consciencieusement en choisissant, malin que je suis, le samedi soir parce que c’était un bon jour et que, le samedi, exceptionnellement, le spectacle ne dure non pas 1 heure et demie, mais juste une heure, ce qui est mieux pour les enfants. Forcément, il y avait une astuce que - forcément - je n’avais pas vu : le samedi soir, c’était pas cirque, mais opéra chinois. Passé le moment de deception que les enfants ont absorbé sans trop de difficulté (ils sont bons publics de toute façon), nous voilà installés pour l’opéra et se disant qu’au moins ce sera une chose de faite et qu’on pourra cesser de dire que quand-même-il-faudrait-qu’on-aille-se-taper-un-opéra-au-moins-une-fois. C’était l’histoire de deux méchants démons féminins qui descendent sur terre pour séduire un brave et naif jeune homme. Ca commence par des échanges d’amabilités : « mesdemoiselles, vous êtes bien loin de chez vous, voulez-vous que je demande à un pêcheur d’approcher sa barque pour qu’il nous ramène au village », « vous êtes vraiment aimable, ce serait un honneur et un plaisir », « ah, mais j’aperçois un brave pêcheur, je vais le héler », « prenez garde à ne pas tomber en montant dans l’embarcation », « bigre, voilà la pluie, nous allons être mouillés », « mais je vous en prie, partagez mon ombrelle », « Ah, enfin, la pluie cesse, rangeons notre ombrelle », « nous voilà arrivés, j’habite cette grande maison là bas, c’est une bien humble demeure, mais je se serai honoré de vous y recevoir pour boire un thé un jour prochain », « l’idée de fouler le sol de votre domaine nous comble d’aise, nous passerons lundi », « [en aparté] houlàlà, il faut que je pense à demander à la bonne de faire le ménage rapido » (fin du premier acte = 20 minutes). Début du deuxième acte, arrive un vieux prêtre avec une loooongue barbe blanche qui discute avec le jeune homme pour lui dire qu’il est vraiment trop stupide d’avoir épousé l’une de ces femmes (ha ? Il est marié ? Déjà ? Soit le texte a été sévèrement coupé, soit l’invitation à prendre un thé avait un sens caché qui nous a échappé). Bon, bref, il est hors de question qu’il continue de fréquenter ces deux matrones. Du coup, les deux vilaines démons (démones?), déboulent furibardes pour récupérer le coeur naïf conquis de haute lutte en menaçant d’envoyer leurs sbires inonder toute la contrée (ces derniers semblent en effet avoir le pouvoir de contrôler les eaux). Mais le vieux tient bon et envoie les gentils gardiens des cieux combattre les méchantes et leurs gros bras. Là, on en est à un un peu plus de la moitié du spectacle. L’orchestre à montré l’étendue de sa maitrise des cymbales, tambours et flutes chinoises, et les acteurs ont déclamé leur texte. En gros, ça consiste à scander le livret avec des fins de phrases qui montent dans les aigus, en gardant toujours une expression figée et sans jamais - autant que faire se peut - ouvrir la bouche. Une fois que les acteurs, quasi immobiles, se sont jetés deux répliques à la figure, il un y a un mouvement de scène, soudain et rapide, où les acteurs changent de position en glissant aussi vite que possible sans jamais - autant que faire se peut itou- lever les pieds du sol. Le tout n’est pas désagréable, une fois passé le premier choc auditif (et avant que l’ennui lié à la répétition ne vienne frapper), d'autant que les costumes sont vraiment très beaux. Mais revenons à l’histoire : le vieux prêtre ayant lancé ses pieux guerriers pour contrer les noirs dessins des infâmes tentatrices, il s’en suit une épique bataille rangée, en une dizaine de tableaux alliant chorégraphie, acrobatie et kung-fu. Du coup, c’était beaucoup plus accessible pour nous, et surtout pour les enfants (et satisfaisant pour mon égo : je savais bien que j’avais réservé du cirque et pas autre chose…). Alors que les forces entre les deux camps semblent biens équilibrés, une flèche aussi rapide que traitresse vient tuer la plus forte des deux méchantes. Soudain, en 10 secondes, la méchante meurt, tout le monde semble content, salue brièvement et c'est fini. Manque de pot, Pierre et Ulysse n’ont pas résisté à la première partie et dormaient déjà depuis longtemps, terrassés par leurs longues de marches de la journée, l’heure tardive et l’art lyrique chinois. Après cette journée, il nous restait encore à visiter des temples en centre ville. Tous richement décorés, dans un style différent de ceux que l’on peut voir sur le continent, avec des lampes en papier de riz joliment peintes (on en aurait bien rapporté, mais impossible de savoir où ça se vend). Ensuite, un petit tour dans un musée d'art moderne avec une expo d'une série de tortues faites avec des sacs de riz et décorées de fanions et drapeaux et une installation qui envoyait à intervalles réguliers une brume dense et très humide (succès garanti). Pour clore le tout, un dernier passage dans un marché de nuit, pour voir les restaurants, où l’on sert des soupes de serpent : le menu est visible, vivant et en cage, à l’entrée. Pas le temps de s’attabler (mais surtout pas très envie), il nous fallait filer à l’aéroport. Lundi 29 mai, jour férié… Où donc passer ce long week end. Le Japon c’est trop loin, la Corée plus encore, le Vietnam on y était à l’automne, pour la Chine il faut s’y prendre bien en avance car les enfants n’ont pas de visa. Pourquoi pas Taiwan. L’île n’est pas connue pour ses ressources touristiques mais les échos qu’on a glané ici ou là semblent évoquer une agréable douceur de vivre. Va donc pour Taipei (en si peu de temps, il n’est pas raisonnable d’espérer visiter plus que la capitale). Et bien, oui, Taipei, c’est sympa. Certes, la ville ne regorge pas de monuments époustouflants et porteurs d’Histoire qui mériteraient qu’on se pâme à chaque coin de rue, mais il y a tout de même de quoi s’occuper. Certes, les rues ne regorgent pas de petits trésors d’architecture, ni de perspective glorieuses, et encore moins de ruelles charmantes qui nous donnent envie de s’y installer à jamais pour couler des jours tranquille. Mais se promener dans Taipei n’est pas pour autant désagréable, loin s’en faut. C’est effectivement paisible, aéré, très peu dense et sans trafic routier excessif, ce qui (vous commencez à le comprendre maintenant si vous suivez le fil de ces billets depuis le début) suffit à apparaitre paradisiaque pour qui vit à Hong Kong. Il y a un petit côté japonisant (du moins Tokyoïte) : c’est pas franchement joli, mais c’est agréable. Il y a d’ailleurs une bonne raison à cela, Taïwan ayant été occupé longtemps par les japonais, ces derniers ont imprégné l’architecture, la gastronomie et, semble-t-il, un peu de la mentalité locale (comme le fait qu'il n'y a presque aucune poubelles dans la ville, qui est pour autant très propre). Mais on n’était pas là que pour flâner : il s’agissait bien d’écumer les ressources locales pour cocher le maximum de highlights listés dans notre guide. En route donc pour une visite de Taipei. Ca commence par une petite grimpette en haut de la colline de l’éléphant (parce qu’elle a la forme d’un éléphant si on la regarde sous un certain angle - mais sans doute faut-il aussi le faire un jour de pleine lune en clignant rapidement des yeux car la ressemblance n’a rien de bien évidente). La montée est un peu sportive mais pas très longue et entièrement dans la verdure. Forcément, ce que l’on gagne une fois arrivés en haut, c’est une vue sur la ville… c’est-à-dire sur pas grand chose car le peu de bâtiments un tant soit peut distinctif est écrasé par LA tour. Elle est immense, bien sûr (elle vient tout juste d’être jetée à bas du trône - Ô combien instable - de la tour la plus haute du monde), mais elle l’est d’autant plus qu’elle est la seule de son acabit dans une ville où les bâtiment sont plutôt bas. On dit que son architecture évoque un bambou, avec ses anneaux de croissance qui portent de petits bourgeons (oui, bon, soit, mais un bambou carré alors). Après cette escapade sportive, direction le mausolée de Tchang Kaï-chek. C’est un pâté carré planté au milieu d’une immense place vide (les mesquins diraient que ça fait penser à Tienanmen, mais en plus petit). Il y a, ici et là sur la place, des groupes de jeunes gens qui répètent des chorégraphies : certains avec des grands drapeaux, d’autres avec une fanfare, d’autres encore avec des fusils (en bois) qu’ils jettent en l’air comme des majorettes. A l’intérieur du mausolée, il n’y a rien sinon deux soldats, parfaitement immobiles et aux casques étincelants, qui gardent consciencieusement une statue géante de Tchang assis dans un fauteuil avec un air bonhomme. On a trainé là jusqu’à l’heure de la relève de la garde. Arrivent donc deux soldats frais accompagnés de deux gradés. Tous avancent avec une démarche, disons, toute particulière. Il ne s’agit pas de se déplacer au ralenti, mais plutôt de décomposer tous les mouvements en des saccades brusques suivies de moments de suspension immobile. Ils vont jusqu’aux deux plantons, saluent, les nouveaux remplacent les anciens et tout le monde repart. Cette petite manoeuvre, déployée sur une vingtaine de mètres à tout casser, dure tout de même près d'une demi-heure. Une fois l’opération terminée, un simple vigile vient réajuster la position des deux pauvres gars qui vont jouer les statues pendant l’heure qui suit. Une fois cette séquence culturo-historique passée, il a fallu divertir les enfants. Direction donc un des nombreux marchés de nuit, où nous attendait une activité toute Taiwanaise. Au milieu des étals de beignets, coques de téléphone portables, tofu, T-shirts, soupe, vaisselle, brochettes de pieuvres et bijoux de jade en vrai plastique, on trouve à intervalle régulier des genres de pachinko pour enfants. Assis sur des petits tabourets devant une machine clignotante, on les dote de 3 paniers de grosses billes en plastiques avec lesquelles ils alimentent (selon les versions), un gros pistolet, un ressors genre flipper ou un toboggan, dans le but de dégommer des figurines. C’est pas bien compliqué, et qu’on réussisse ou pas, c’est pareil. A la fin, quoi qu’il arrive, les gamins peuvent faire leur choix parmi une selection des pires cochonneries de jouets en plastique produits de l’autre côté du détroit de Formose. Les machines sont toutes vieillottes, déglinguées et mille fois rafistolées, et du coup, c’est rigolo de regarder nos enfants s’appliquer là dessus avec le plus grand sérieux du monde. Nous sommes retournés à Macao, pour le jour de la naissance de Buddha, jour férié donc. C’est la troisième fois en 8 mois donc mais avec un plaisir renouvelé. Cette fois ci on devait se déplacer avec 2 taxis, Matthieu et les enfants dans l’un, moi et les parents de Matthieu dans l’autre. Cette fois ci j’avais un peu plus préparé le circuit pour éviter le moment loose de la recherche de resto. Après les highlights assez incontournables de la façade de l’église sao paulo et le fort d’à côté pour voir la vue, on a laissé les enfants goûter la spécialité locale (non pas les tartes à l’œuf on le fera plus tard au sud ouest de l’île) : la viande mi séchée mi confite. Ca ressemble à de la pâte de fruits mais c’est de la pâte de « viande ». Eurk.. Evidemment Avril a trouvé cela très bon. On est allé dans un resto portugais correct et avons ensuite exploré le village de Coloane, c’est effectivement un village avec une placette et son église, sa bibliothèque, des rues piétonnes. Il y a pas grand-chose à visiter : quelques temples chinois, un front de mer, la boulangerie Lord Stow à la réputation internationale pour ses egg tarts donc. On est tombé sur un spectacle d’opéra chinois, avec le chapiteau rempli de vieilles personnes, sur scène un homme et une femme pour une scène interminable … incompréhensible avec des montées dans les aigus et des postures forcées. Aucune idée de quoi il en retournait mais on était devant les ventilos et on attendait que Matthieu revienne avec de l’eau. Or dans ce village pourtant rempli de locaux et touristes en goguette il n’y avait pas lourd de commerce à part donc la pâtisserie. Après cette aventure à l’autre bout de Macao, on a un peu joué des coudes pour récupérer un taxi et on est rentré, en moins de 2 heures on était dans notre salon à Hong Kong.
On a déjà nos billets en poche pour notre prochaine escapade dans un mois qui devrait aussi avoir l’attrait de la nouveauté, nous irons à la Grand Resort Deck … énorme piscine à vague et toboggans, dans un complexe hôtelier à deux pas (de géant quand même) des casinos Venetian et Parisian. On l'avait promis il y a près d'un an aux enfants et, vous savez quels parents on est : toujours attentifs à bien respecter nos promesses... Enfin, bref, il fallait qu'on aille en Thaïlande entre le 14 et le 16 avril. Ne rêvons pas : s'ils tenaient tant à y aller, ce n'est surement pas pour la nourriture raffinée et épicée. Encore moins pour les nombreux temples à visiter. Non, c'est pour Songkran! La perspective de pouvoir, sans limite aucune, arroser au pistolet à eau tous ceux qui passent à portée de tir... voilà qui méritait bien le voyage. Songkran, c'est le nouvel an bouddhique en Thaïlande, où il est coutume de bénir et purifier son prochain avec de l'eau. Aujourd'hui, à Bangkok, la manifestation la plus éclatante de ce bel élan de fraternité et de profonde spiritualité est une gigantesque bataille d'eau qui mêle la jeunesse thaïe à des hordes de backpackers venus du monde entier pour une fête de rue colorée, bruyante, mouillée et déjantée. Et nos trois mômes, armés jusqu'aux dents, ont bien tenu leur rôle dans la foule des vingtenaires en goguette. L'ambiance était parfois un peu chaude : beaucoup de foule, parfois un peu alcoolisée (mais - bizarrement - pas tant que que ça), et qui n'hésite pas à canarder à tout va, à coup de jets en pleine figure ou de seaux d'eau balancés à la volée. Mais, bon, en allant dans les rues dédiées à ce genre de sport suffisamment tôt dans l'après-midi, on pouvait avoir une ambiance relativement calme et bon enfant. Avec Candice et Nadia nous avons profité d'une journée entière sans enfants. Les deux grands en camp et Pierre en playdate. On avait négocié la permission de minuit avec Marika. Direction Macao. Première étape, l'embarcadère du bateau pour se rendre compte qu'on avait oublié les billets à la maison. Un aller retour de Matthieu express plus tard, on partait bien décidé à ne pas gâcher cette journée. A la sortie du bateau, on a sauté dans un taxi pour aller sur la colline de Julia, son téléphérique qui va à 2 à l'heure, son église et son phare au sommet. Sympa malgré le temps un peu brouillardeux. Ensuite visite du centre ville, les églises, les rues piétonnes blindées de chinois qui achètent des biscuits au beurre (sans intérêt) et de la viande de boeuf séchée qui ressemble à de la pâte de fruit (beurk). Nous on est allé dans l'adresse indiquée dans le routard... un boui boui dont le plat unique était soupe au lait de coco et nouilles. C'était quasiment le premier repas en Chine de Nadia, assez dubitative au débit mais finalement séduite. Ensuite on a marché, marché, marché... et fait des selfies devant les monuments: église saint Paul, église saint Auguste, la maison du mandarin etc. donc la traversée du nord au sud de l'île de Macao.
On a fini tout au sud de l'île de Macao au temple A-Ma, à côté du musée maritime, l'occasion de faire de magnifiques photos avec Nadia pendant que Matthieu et Candice reposaient leurs pieds. Nadia en pêcheur sur sampan traditionnel, Nadia sur un pousse pousse. On s'y croirait!! Après, on a pris un bus qui a mis presqu'une heure, bien utile pour reposer nos pieds, à atteindre les casinos sur l'île de Taipa. Notre visite s'est donc poursuivie par Venise, l'architecture italienne et évidemment la tour Eiffel! On a cherché un endroit pour boire un verre en extérieur, en vain. Tout est en intérieur, avec faux plafonds de ciel bleu. Interdiction de fumer partout ... Le clou de la journée était le show aquatique "The House of Dancing Water". Des grands moyens, des plongeurs bien musclés et une suite de tableaux sans queue ni tête: plongeurs, contortionnistes, acrobates, cascadeurs en motos... On était aux premières loges donc c'était étonnant mais c'est quand même décousu et délirant. On a ensuite filé prendre le bateau retour pour Hong Kong... pour se coucher fourbu.
Je suis partie à Pékin, pour deux nuits. Le temps de tester un dispositif inédit, celui de laisser les 3 enfants à Marika le temps d'une soirée, d'une nuit et d'une matinée. Car Matthieu est parti hier à Ningbo, charmante bourgade de 7 millions d'habitants, et ne reviendra que demain matin. Il enchaînera avec un week end seul avec les enfants car je ne rentrerai que dimanche soir. Pékin n'a pas manqué de valider observations vues son mon application air visual. C'est pollué un truc de fou. Même Hanoi dont on a pourtant subi les pollutions aériennes et sonores la semaine dernière fait pâle figure. A mon arrivée indice au delà de 300. Petit rappel la limite pour la santé est à 50. A Hong Kong on est le plus souvent vers 70. Paris est à 20. Bref, arrivée dans un aéroport désert à 14h, ai passé 80 minutes dans un taxi, cul à cul sur l'autoroute pour arriver dans l'hôtel de la conférence. Un ciel laiteux. Pourtant à la verticale on voit bien le ciel qui est bleu. Pas de nuage, juste des couches de particules fines. Ca rend tout gris et moche. Mon hôtel est pourtant en face du palais d'été. Qui aurait envie d'y aller ? Les pekinois vaquent sans masques, avec des bébés (leur unique bébé) sans protection. C'est à pleurer.En plus, il caille. Bref, comme vous l'avez compris ca m'a plombé cette arrivée. Heureusement l'hôtel est hyper classe: énorme chambre, grande salle de bain avec douche et baignoire séparée par une verrière. Je n'ai pas hésité trop longtemps avant de me décider à sécher la conférence, qui avait de toute façon déjà commencé sans moi. C'était d'ailleurs assez loin... Bref, j'ai opté pour une séance shopping, histoire de me ragaillardir. Direction une ruelle touristique mais très sympa nanluoguoxiang pour ce qui connaisse. Et bien elle était fermé et en pleine réfection. La louze je vous dis!!
Heureusement, le mot d'ordre officiel semble par contre être la bonne humeur et l'optimisme comme en témoigne le nom de ma conférence "l'harmonie des civilisations et la prospérité de tous", il fallait oser.
Et, pour ceux qui ont aimé le post "fait pas ci-fait pas ça", on y trouve des pictogrammes rigolos collés dans tous les taxis (le premier, c'est un durian, un fruit dont la particularité est de dégager une odeur douceâtre proche du totalement atroce, qui lui vaut d'être banni de la plupart des lieux publics et des hotels tenant à leur standing). Quant au troisième, je ne l'avais encore jamais vu. Nous sommes partis 4 jours à Hanoi pour les vacances de Toussaint. |
On est vite reparti prendre le ferry retour. C'est à 60 mn de bateau. Le terminal étant juste à côté de chez nous on reviendra!! | On a tout juste eu le temps de traverser la reconstitution des canaux de venise dans le Venetian. Les canotiers chantent en italien, ça sent un peu le chlore mais ça a son charme, avec sa prolifération de magasins de luxe. |
C'est nous
On est 5 et on quitte Ménilmontant pour Hong Kong
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